Essai "Arlequin dég" : Karina et Jean-Levi - Chapt. 24
WARNING
Voilà un texte que j’ai écrit pour Ataraxie. Son blog nous dévoile un nouveau concept : « Arlequin dég » ( histoires d’amour capables de concilier mièvrerie et quotidien, caresses généreuses et peaux grasses, baisers passionnés et bouton de fièvre). Un concept ennivrant pour mon esprit bien trop souvent mal placé, celle et ceux qui me connaissent ne le savent que trop bien.
J’ai tenté d'écrire le chapitre 24... Il semble avoir trouver les grâces de celui que je considére et estime pour son talent littéraire. C'est donc sur sa demande que je vous livre ici cette "oeuvre".
Ataraxie et sa communauté nous offrent l’occasion d’écrire d'autres chapitres de la vie de Karina et Jean-Terry pour peu que vous respectiez la ligne éditoriale : romantique et beurk.
Les autres chapitres de cet exercice de style sont à découvrir sur les blogs des différents membres de sa communauté à la plume affutée. Mais je vous laisse désormais vous en délecter, accrochez vos ceintures et préparez des changes...
Eh ! Attention !! Risques d'incontinences aigües à la lecture de ces monuments d'anthologie ! ( Ah oui ! Ames puribondes s'abstenir !)
Sujet : Chapitre de la vie de Karina et Jean-Levi
Objectif : Romantique et beurk
Chapt. 24 - Consolation champêtre
Seule et abandonnée dans sa prairie tapis de pensées, Karina mirait son amant déchu s'éloigner au galop, au travers du brumeux sillon de fumée sur le chemin de terre brûlée. L'envie d'amour qui habitait encore ses yeux, s'échoua entre ses cuisses sur le funeste souvenir laissé par son docteur. Le liquide séminale qui lui ruisselait innocemment au bout des lèvres, n'incarnait plus qu'à ses yeux l'affront d'un coït accompli en toute célérité.
Jean-Phil, son cheval entre les jambes, drappé dans la dignité qu'il avait tenté de conserver face à sa petite mort prématurée, oublia de par son empressement d'écouter les coordonnées téléphoniques de sa valkyrie; à qui, ma foi, il avait tout donné... (elle le valait bien !). Son esprit s'était noyé dans la sirupeuse brume d'un orgasme trop vite arrivé, et les vertiges d'une raison qu'il fallait afficher au regard de l'insatisfaite. Mais dûper son jugement et inséminer ses idées d'une fausse réalité n'était, à ce moment, son seul but dans son impromptue retraite.
Karina non repue de son petit coup assainé par son agrégé, maugréait l'homme trop occupé. Elle enfila ses dentelles et reboutonna à peine l'étoffe de sa robe pour flâner les chemins agricoles et caresser les tournesols. Elle ne pouvait encore le deviner, mais c'est sur le sentier Paris-Brest qu'elle croiserait sa destinée; c'est sur ce champêtre trajet que sa chair assouvirait son péché...
Dans le vacarme de son tracteur Ford à mazout, Honoré, paysan en son champs, arpentait la liziére de ses cultures. Un épi de blé délicatement pincé dans sa bouche contraignait ses lèvres à enserrer les effluves d'un cabecou qu'il avait goulument dégusté au midi. Assis sur le skaï, poli par ses fesses, de son trucculant engin, il croisa les déambulations de la douce Karina et l'invita à l'accompagner :
- " Je vous tire jusqu'à chez vous ma tite Dame ?"
Karina n'en demandait pas tant...
- "Pourquoi pas mon bon monsieur !"
Lui répondit-elle, génée et excitée. Le vice de sa nymphomanie chronique ayant compris ce qu'elle devait comprendre.
Karina était visuellement charmée par la musculature apparente et miroitante d'Honoré. Sa chemise canadienne démanchée et l'oppulente masse bombée de son jean laissaient imaginer à la soumise toute la fermeté et la virilité du belâtre. Envoûtée par l'essence brute des phéromones animales et le bringé de son écorce cutanée, elle fantasmait sur son axe qu'elle imaginait agir.... Aprés quelques mètres à tressauter sur le sentier cabossé, elle avait un brûlant désir tassé au creux des reins et n'y tint plus :
- "Honoré ! Attrape ma poitrine ! Arrache ma dentelle garante d'une fausse chasteté et prends moi là ! Prends moi sur la route et n'arrête pas ta monture !"
Honoré avait remarqué son corsage en partie dégrafé, et libérer son énorme verge coincée par sa ceinture fut un soulagement. Il s'exécuta et arracha le tanga sans état d'âme.
Il s'engouffra dans la belle sans peine alors que toute les lois de la physique apparente y renonçaient. Mais l'antre chaud de la belle était en fournaise et acceuillir, même tous tissus tendus, la bête de son éphébe relevait d'un instinct de survie. Mais le Saint Honoré ne se laissait pas consummer comme son prédecesseur, ardu à la tâche et coutumié des tâches les plus rudes, il bilboqua la facile de sa bûche tout le trajet provoquant chez elle : cris, hurlements et jouissances à profusion. Les fleurs du soleil s'en étaient retournées de honte tout du long...
Ce ne fut qu'à l'arrivée, avec ses muqueuses indécemment portées au vif, que Karina voulut combler son généreux donateur. Lors de sa langoureuse mise en bouche, elle réussit finalement à le faire éclabousser et se délecter de l'onctueuse créme de l'homme qui portait si bien son nom. Par ailleurs, elle était ravie de constater que : "Même sans Maîtrise, la puissance c'est quelque chose". Et toc Jean-Carlos !!!
P.S. : J'espére que cela plaira... Quoiqu'il en soit j'adore ce style "Arlequin dég" ! Mais j'hésite pour mon analogie sur ce nouveau genre entre : "monticule de fumier planté de paquerettes", ou "étoffe de luxe constellée d'un pet foireux"... Bref ! Mille merci pour cette nouveauté Ataraxie ! Et salut à tous !