Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

UN ANGE DECHU PARMI TANT D'autres...

23 février 2006

Essai "Arlequin dég" : Karina et Jean-Levi - Chapt. 24

WARNING

Voilà un texte que j’ai écrit pour Ataraxie.  Son blog nous dévoile un nouveau concept : « Arlequin dég » ( histoires d’amour capables de concilier mièvrerie et quotidien, caresses généreuses et peaux grasses, baisers passionnés et bouton de fièvre). Un concept ennivrant pour mon esprit bien trop souvent mal placé, celle et ceux qui me connaissent ne le savent que trop bien.

  J’ai tenté d'écrire le chapitre 24... Il semble avoir trouver les grâces de celui que je considére et estime pour son talent littéraire. C'est donc sur sa demande que je vous livre ici cette "oeuvre".
Ataraxie et sa communauté nous offrent l’occasion d’écrire d'autres chapitres de la vie de Karina et Jean-Terry pour peu que vous respectiez la ligne éditoriale : romantique et beurk.

Les autres chapitres de cet exercice de style sont à découvrir sur les blogs des différents membres de sa communauté à la plume affutée. Mais je vous laisse désormais vous en délecter, accrochez vos ceintures et préparez des changes...

Eh ! Attention !! Risques d'incontinences aigües à la lecture de ces monuments d'anthologie ! ( Ah oui ! Ames puribondes s'abstenir !)

Sujet : Chapitre de la vie de Karina et Jean-Levi
Objectif : Romantique et beurk

Chapt. 24 - Consolation champêtre

             Seule et abandonnée dans sa prairie tapis de pensées, Karina mirait son amant déchu s'éloigner au galop, au travers du brumeux sillon de fumée sur le chemin de terre brûlée. L'envie d'amour qui habitait encore ses yeux, s'échoua entre ses cuisses sur le funeste souvenir laissé par son docteur. Le liquide séminale qui lui ruisselait innocemment au bout des lèvres, n'incarnait plus qu'à ses yeux l'affront d'un coït accompli en toute célérité.

             Jean-Phil, son cheval entre les jambes, drappé dans la dignité qu'il avait tenté de conserver face à sa petite mort prématurée, oublia de par son empressement d'écouter les coordonnées téléphoniques de sa valkyrie; à qui, ma foi, il avait tout donné... (elle le valait bien !). Son esprit s'était noyé dans la sirupeuse brume d'un orgasme trop vite arrivé, et les vertiges d'une raison qu'il fallait afficher au regard de l'insatisfaite. Mais dûper son jugement et inséminer ses idées d'une fausse réalité n'était, à ce moment, son seul but dans son impromptue retraite.

            Karina non repue de son petit coup assainé par son agrégé, maugréait l'homme trop occupé. Elle enfila ses dentelles et reboutonna à peine l'étoffe de sa robe pour flâner les chemins agricoles et caresser les tournesols. Elle ne pouvait encore le deviner, mais c'est sur le sentier Paris-Brest qu'elle croiserait sa destinée; c'est sur ce champêtre trajet que sa chair assouvirait son péché...

            Dans le vacarme de son tracteur Ford à mazout, Honoré, paysan en son champs, arpentait la liziére de ses cultures. Un épi de blé délicatement pincé dans sa bouche contraignait ses lèvres à enserrer les effluves d'un cabecou qu'il avait goulument dégusté au midi. Assis sur le skaï, poli par ses fesses, de son trucculant engin, il croisa les déambulations de la douce Karina et l'invita à l'accompagner :

  -  " Je vous tire jusqu'à chez vous ma tite Dame ?"

            Karina n'en demandait pas tant...

   - "Pourquoi pas mon bon monsieur !"

            Lui répondit-elle, génée et excitée. Le vice de sa nymphomanie chronique ayant compris ce qu'elle devait comprendre.

            Karina était visuellement charmée par la musculature apparente et miroitante d'Honoré. Sa chemise canadienne démanchée et l'oppulente masse bombée de son jean laissaient imaginer à la soumise toute la fermeté et la virilité du belâtre. Envoûtée par l'essence brute des phéromones animales et le bringé de son écorce cutanée, elle fantasmait sur son axe qu'elle imaginait agir.... Aprés quelques mètres à tressauter sur le sentier cabossé, elle avait un brûlant désir tassé au creux des reins et n'y tint plus :

    - "Honoré ! Attrape ma poitrine ! Arrache ma dentelle garante d'une fausse chasteté et prends moi là ! Prends moi sur la route et n'arrête pas ta monture !"

           Honoré avait remarqué son corsage en partie dégrafé, et libérer son énorme verge coincée par sa ceinture fut un soulagement. Il s'exécuta et arracha le tanga sans état d'âme.

Il s'engouffra dans la belle sans peine alors que toute les lois de la physique apparente y renonçaient. Mais l'antre chaud de la belle était en fournaise et acceuillir, même tous tissus tendus, la bête de son éphébe relevait d'un instinct de survie. Mais le Saint Honoré ne se laissait pas consummer comme son prédecesseur, ardu à la tâche et coutumié des tâches les plus rudes, il bilboqua la facile de sa bûche tout le trajet provoquant chez elle : cris, hurlements et jouissances à profusion. Les fleurs du soleil s'en étaient retournées de honte tout du long...

          Ce ne fut qu'à l'arrivée, avec ses muqueuses indécemment portées au vif, que Karina voulut combler son généreux donateur. Lors de sa langoureuse mise en bouche, elle réussit finalement à le faire éclabousser et se délecter de l'onctueuse créme de l'homme qui portait si bien son nom. Par ailleurs, elle était ravie de constater que : "Même sans Maîtrise, la puissance c'est quelque chose". Et toc Jean-Carlos !!!

P.S. : J'espére que cela plaira... Quoiqu'il en soit j'adore ce style "Arlequin dég" ! Mais j'hésite pour mon analogie sur ce nouveau genre entre : "monticule de fumier planté de paquerettes", ou "étoffe de luxe constellée d'un pet foireux"... Bref ! Mille merci pour cette nouveauté Ataraxie ! Et salut à tous !

Publicité
Publicité
23 février 2006

Texte : Vivre mieux et vivre heureux, c'est ça...

Mes ami(e)s ! je vous livre ici un copié/collé d'un texte figurant au blog d'une de ces rares et belles rencontres enrichissantes du net (merci my Laetis). Je suis heureux de vous délivrer enfin un résumé fort bien écrit de ma conception idéaliste de la philosophie à mener dans sa vie. Et comme dirait un certain JC : "Tenez, prenez et lisez le tous ! Ceci est ma vérité livrée pour vous !"

VIVRE MIEUX ET VIVRE HEUREUX, C'EST CA ...

     Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence. Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes.

    Dites tout doucement et clairement votre vérité ; et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant ; ils ont eux aussi leur histoire.


Évitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit. Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grands et plus petits que vous.

Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe ; plusieurs individus recherchent les grands idéaux ; et partout la vie est remplie d’héroïsme. Soyez vous-même. Surtout n’affectez pas l’amitié. Non plus ne soyez cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.

Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.

Au delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles ; vous avez le droit d’être ici. Et qu’il vous soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il le devrait. Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de lui, et quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme.

Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. Tâchez d’être heureux.

Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressés à votre carrière, si modeste soit- elle ; c’est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps. Soyez prudent dans vos affaires ; car le monde est plein de fourberies.

Gloire à ceux qui comprennent ces mots et qui les appliquent ! 

Gloire aux suprêmes !!! 

23 février 2006

Conte philosophique : Qadesh & Injall - Chapt. 3

qadesh___injall_jpeg3Qadesh & Injall (Les deux frères)

      

CHAPT. 3

   

  En Eden...

    Au sein de son sanctuaire, Dieu reçoit sans cesse la farandole céleste de ses messagers. Les anges dont la célérité baffoue la lumière, dans leurs allers et retours incessants, rendent compte des actions de leurs protégés. Point d'oratoires au trône divin ! Un hommage, un regard et Il sait ! Et en recevant Sitael, c'est une étincelle de malice qui vient peupler les galaxies qui colonisent déjà son regard d'amour infini pour ses créatures.

Les piéces sont en place sur l'échiquier, la partie peut commencer. Cependant sur ce plan d'existence, la valeur de la partie ne sera jugée qu'une fois le jeu plié et ne tiendra compte que de la "qualité" des coups portés...

     Dans le colisé de l'empire...

     C'est dans les sous-sols du colisé qu'ont été menés Nhyotna et ses petits. Là, dans les tréfonds du bâtiment a été aménagé leur nouvel habitat. Destitués à jamais d'un royaume auquel on les a soustré. Désormais, plus rien ne les rattache à leur forêt qu'ils arpentaient tous trois fierement. Barreaux d'aciers forgés par la main de la race de leurs ravisseurs, litière de pailles fauchées dans les champs surcultivés de l'empereur, pitence à base de pièces de boucherie découpées dans la carcasse d'animaux domestiques...

     La cellule dans laquelle la famille a été confinée, les coupe de toutes leurs habitudes et donc de tout souvenir. Sans le savoir, ils entament tous trois leurs nouvelles vies. Lentement, ils vont se dévétir de la candeur et de la non-chalance qui les habillaient fragilement. Luxe et délicatesse concédés par le royaume vert à ses habitants. Ici, les choses seront trés différentes...

     Mais dans le couloir matricé des pierres et de joints de mortier, claquent les talons des bottes d'une personne qui ne leur est pas étrangére. Elif s'avancent dans cette pénombre mutilée par la lumière des torches accrochées aux murs. Elle arrive sur la frontière du nouveau et pitoyable domaine de la Reine et de ses Princes, et s'adresse à eux :

- "Mes chèris, je suis chargée de vous élever. Je vous enseignerai ce dont vous aurez besoin pour vous accomplir ici."

"Ici" , c'est sur ce dernier mot qu'elle fixa la lucarne haute de la prison des fauves. Un juda barreaudé donnant sur l'empire d'un homme, au travers duquel seule Nhyotna sur ses pattes arrières avait pu y plonger son regard...

      A ses yeux ne s'était offert qu'une étendue de terre battue, un champs sableux et poussiéreux, dépeuplé du moindre brin d'herbe. La disparition de ce monde végétal la coupait de tous ses sens, n'ayant pour autre conséquence que de la laisser dans l'angoisse et l'incertitude sur son devenir et l'avenir de ses deux petits.

     Certes Qadesh est de nature enjouée, et tout ces évenements ne lui ont rien ôté à sa vivacité. Il battifole dans sa cage et s'amuse auprés de sa mère toujours pour la séduire et attiré sur lui son oeil bienveillant. Il iradie dans l'espace et attire l'attention. Son pelage blanc et ses cabrioles attendrissent et divertissent déjà les gardiens. Esclaves, gladiateurs et régisseurs qui occupent les coulisses à plein temps, palpent l'extase auquel sera bientôt soumis le public du colisé.

      Injall quant à lui reste tapis dans l'ombre. son pelage noir le rend souvent invisible à la curiosité des visiteurs. Il rase les murs et ne se satisfait pas des repas qu'on lui sert. Si il est le premier à se jetter pour dévorer les caracasses qu'on lui jette, il n'en chasse pas moins les rats et autres rongeurs qui s'aventurent sur son territoire. C'est sa volonté d'exister qui le pousse à entretenir son instinc de prédateur, et ses chasses aussi ridicules puissent elles paraître à l'attention de tous, aiguise sa dextérité et sculte timidement les tissus musculaires du chétif.

       L'existence de ces fauves si particuliers au sein du colisée fait bruit. Si l'empereur Nisted en connaît l'évolution de par sa dompteur Elif, il commence à entendre les rumeurs qui courrent dans l'empire. Sur les marchés ou à l'Assemblée, la réputation des bêtes sauvages les précédent. Il entend tant de choses que cela l'incite à vouloir les présenter. Son peuple pourra alors les contempler et associer à cette détention, le pouvoir grandissant de leur souverain. C'est décidé ! Pour la fête de l'empire une manifestation exceptionnelle sera organisée au colisée. La Reine lionne et ses lionceaux y seront présentés au peuple et Elif sera chargée de la présentation et d'assurer le spectacle.

       Dans la moiteur de leur geôle, Nhyotna, Qadesh et Injall ne soupçonnent pas encore les prochaines épreuves qui vont leur être imposées. Elif quant à elle, sait déjà que pour les fauves c'est la fin de la tranquilité et le commencement d'un long et pénible apprentissage. L'empereur Nisted voudra bientôt des animaux à l'image de sa grandeur...

23 février 2006

Conte philosophique : Qadesh & Injall - Chapt. 2

qadesh___injall_jpeg2Qadesh & Injall (Les deux frères)

      

CHAPT. 2

    

En Eden...

             Dans les cieux, le Tout Puissant est tenu au courant par ses anges des faits et gestes de l'âme exaltée qui s'est jettée sur terre. Propriétaire du Casino astrale, il s'amuse des suites engendrées par le jeu de la roulette karmique. St Pierre son croupier n'a pas laissé de place au hasard... L'âme suit sa destinée et traversera ce qu'elle a à traverser. Seul le libre arbitre qui lui a été laissé pourrait changer la donne. Mais Sitael, ange gardien du coeur des Séraphins, lui a été attribué et veille aux grains.

     Dans la jungle de Gaïa...

              Le Royaume de Nhyotna est agité... Une rumeur, qui tente à se confirmer, voudrait que de nouvelles créatures marchant sur deux pattes arpente la fôret et martyrise ses sujets.

               En effet, des hommes profannent la jungle et souillent de leurs actes ce monde sauvage mais serein, qui vit de ses lois. Ce ne sont pas des indigènes, ce sont des soldats. Ces militaires sont à la solde d'un empereur tout puissant, l'empereur "Nisted". Il a pouvoir de vie et de mort sur ses sujets. Il est le seul déténteur d'une vie heureuse ou d'une vie d'agonie. Ce seigneur veut des bêtes sauvages pour son nouveau colisée. Aussi, son armée a-t-elle était missionée de par sa volonté pour accéder à son désir.

                Les marionnettes de Nisted pénétre ce monde encore vierge de tous vices et se fraient un passage à coups d'armes blanches au travers de l'épais manteaux vert qui abritait jusque là Nhyotna, ses deux fils, et ses sujets...

                La méfiance et la fuite de la famille ne leur offrirent qu'un surcis. Après quelques semaines et la complicité d'indigénes menacés, les soldats ne tardérent pas à découvrir l'existence de la reine et de ses deux petits. L'intelligence des hommes employait des stratagèmes inconnu au savoir des animaux. Les connaissances bien que séculaires, n'ont pas permise à la lionne d'empêcher sa capture, ni celle de Qadesh et d'Injall.

                En temps normal, les soldats auraient assassiné Nhyotna pour emporter ses descendants. Car les militaires le savaient, aux yeux de Nisted, seuls Qadesh et Injall auraient un intérêt de par leur particularités. Mais dans cette expédition, Nisted avait eu la présence d'esprit d'envoyer une émissaire particuliére, "Elif".

                 Elif est dompteur reconnue dans l'empire de Nisted. Pour lui, elle seule saurait trouver ce qu'il recherche tant. Elle était la seule capable d'apprivoiser et d'éduquer la sauvagerie de fauves d'exceptions.

                La belle sous sa douceur apparente, laissait transparaitre toute sa rigueur et son intransigeance. Avec elle, pas d'erreurs possibles. Un acte se paie de conséquences à assumer, aussi pénibles soient elles. Mais elles avaient su voir que la lionne ne pouvait être séparée de ses petits. Si elle n'était intéréssée que par le dressage des deux jeunes, elle avait su saisir l'unicité de la famille. La mort de la mère aurait sans doute perturbé l'évolution des deux lionceaux.

                Prostré dans des cages de bambous, Nhyotna, Qadesh et Injall étaient menés vers un nouvel univers, celui des hommes. Dans ce royaume, seul Nisted régnait et aucun d'eux encore ne savait ce qu'il leur était réservé. Sur le chemin, agards ils rêvaient encore à ces moments de bonheur passés dans la jungle. Lieu pur et saint qui sait transfigurer le coeur d'un homme; où la vie, à défaut d'être tranquille, est simple et heureuse.

                 A travers les barreaux de leur cage fabriquée avec les derniers vestiges de leur fôret lointaine, les félins contemplaient les premières visions du monde des hommes. La truffe enfouie dans leur litiére souillée, ils hûmaient avec nostalgie les dernières fragrances de l'univers auquel on les avait arraché. A eux s'offre un spectacle sans aucun sens, des hommes et des femmes en effervescence au sein d'une cité de pierres érigée sur le dos d'une nature absente, et hantée par les fantômes des vices d'une société décadente...

                 Bientôt, un spectacle encore plus triste viendra les anéantir. Bientôt la mission de l'empereur arrivera à destination, voilà oooh malheureux ! Voilà votre nouvel habitat ! Enclin à tout autant de sauvagerie, voilà le colisée de l'empire Nisted ... !

23 février 2006

Conte philosophique : Qadesh & Injall - Chapt. 1

qadesh___injall_jpeg1Qadesh & Injall (Les deux frères)

      

CHAPT. 1

   

Il était une fois en Eden...

             Au Royaume des Cieux, une âme, avide de parfaire son apprentissage, lança de nouveau la roue karmique sous le regard attendri et bienveillant du Tout Puissant et de sa cours céleste. Emportée par le tourbillon de la réincarnation, son essence aspirée chuta  sur Terre. Son empressement était tel, que son âmerrissage fractura son unité. Son corps éthérique se scinda en deux pour investir deux costumes de vie...

    Dans la province de Gaïa…

          

             Au coeur d'une jungle luxuriante et dans la torpeur moite d'un matin qui se lève sur une forêt tropicale. Nhyotna, reine féline de son domaine, jeune lionne solitaire mais respectée par ses sujets à mis bas de sa descendance. Cette grâce de la nature au pelage bringé a connu le moment le plus douloureux de sa vie mais le plus gratifiant. La lumière filtrée par le feuillage des conifères millénaires la caresse et la réchauffe de la fraîcheur matinale. Elle éclaire les yeux cristallins de la bête, et vient rendre hommage aux étoiles qui brillent déjà dans ses miroirs bleus. C'est le regard d'une mère posé sur ses enfants, le fruit d'une langoureuse conjugaison : la passion de l'amour pour la fierté.

              Le râle des deux nouveaux arrivants fait déjà frémir les nuées d'oiseaux dans les branches du peuple végétal. Le rugissement de Nhyotna vient interrompre un brouat qui manque de respect et rend à la nature tout son silence... Les présentations sont faites ! « Qadesh, Injall vous voilà maîtres en mon Royaume !».

              Qadesh et Injall ne sont pas ordinaires... leurs anatomies sont teintés des vertus d'erreurs biologiques.

              Qadesh, au pelage blanc, a hérité de bien des qualités de sa mère : panache, allure, port de tête altier. La force et la vigueur parcourent chaque fibre de ses muscles. Son anatomie est emprunte de valeurs, d’élégance, et la profondeur de ses yeux porcelaine anoblit sa jeunesse de par l'amour et l'honneur qu'ils recèlent. Sa démarche sûre et fière inspire le respect. Mais malgré sa perfection morale et physique, sa conscience lui chuchote le dédain pour son frère qu'il ne regarde qu'en coin...

              Injall, au pelage noir, est le produit d'une douloureuse combinaison génétique. Maladroit dans sa démarche, ses jeunes pattes cherchent un sol qui a une fâcheuse tendance à se dérober. De stature rachitique, il apparaît faible au regard de tous. Son oeil gauche, à déjà subit une maladroite mutilation, commise par les griffes naissantes de son frère lors d'un jeu, et son iris s'est habillé d'un rouge sang. L'autre, par contre, est d'un bleu acier qui transperce, insuffle le froid dans la chair et dévoile une volonté trempée. Conscient de ses différences et handicaps, il aime pourtant profondément son frère et sa mère. Gêné de ne pas être à la hauteur,il saura user des moyens nécessaires ; il nourrit l'espoir de leur ressembler...

               Nhyotna, quant à elle, aime ses enfants. Qadesh, pénible et difficile, lui demande du temps, de l’énergie et de l’investissement. Injall, doux et docile, demande peu et apprend vite, pour le plus grand soulagement de sa mère. Il lui accorde le répit que son frère ne lui consent pas, il a soif d’exister. Toutefois, certaines résultantes l’inquiètent. Mais la lionne ne fait pas de différences entre ses fils. Malgré tout, elle sait intérieurement que seul l’un des deux pourra régner ici en maître. Il ne saurait en être autrement…

                Celui qui saura s’imposer à elle, aura le privilège de la souveraineté sur la reine et ses sujets. Celui qui sera lésé n’aura d’autre choix que de se mesurer directement à un monarque puissant et renforcé. Un duel qui de par sa teneur, ne rendra la victoire que plus belle : Les griffes du juste sauront plonger dans le poitrail de l’ adversaire et asseoir le pouvoir qu’il ne voudra plus illusoire…

Publicité
Publicité
23 février 2006

Texte : La crève un stupéfiant ...?

Bon voilà ! ...

J'suis au bureau et mon énergie vitale se fait lentement la malle. Mais si de courage je manque à mes tâches, mes pulsions littéraires,elles, me ménent ici pour vous faire partager mon agonie...(enfin, je dramatise mais c'est pour le fun ! moi ça me fait rire)

La crève... un stupéfiant ?

Je tousse comme un puceau après sa première latte sur un mégot,

J'ai le blanc des yeux parcourrus par des vaisseaux rampants et ensanglantés,

Ma tête est de plomb pesant, mais aussi de plumes chatouillantes,

La gorge me sert comme si un maniaque y posait son doigt,

J'ai mon front qui commence à subir  le réchauffement climatique,

Enfin ma voix est celle d'un crooner castré, soumise aux délicates variations d'un adolescent pré pubert...

- Je suis...?  Je suis...? 

BZZZHT !  "

- "Un  junky !" -

- Et non Odette ! Raymond prends la main... 

- Raymond ? Une proposition ?

- " un céréal ki l'heure !"

- Non plus Raymond ! Désolé...

(Extrait de "Question pour un fifrelin"...LOL)

Mon esprit est condamné à porter le poids de ma carcasse affligée par la maladie,

Tombeau oppressant pour une divinité qui déjà déchue, est contrainte à subir les tourments que de viles microbes infligent à son costume d'une vie,

Ensuqué mais pas meurtrit, je lève ma plume pour vous narrer mon combat,

Ennemis invisibles qui font marrer l'au-delà, ils ne sauront assurer mon trépas.

Et même si mon corps choie quelque peu, mon âme, elle, reste fidèle à ses voeux,

Mes amis !

Pourquoi vous saouler ? Pourquoi inhaler les fumées d'une herbe exotique séchée, telle la "beu" ?

Pourquoi s'adonner aux méfaits des drogues douces ?

Alors qu'une bonne crève, des mêmes déboires vous courrouce !

Il est vrai... baigner son cortexe cérébrale dans un sirupeux nuage prend plus de temps...

Par exemple, pour vous en assurer les bienfaits au nouvel an, il eusse fallu que je vous en gratifie trois jours avant...

Mais le bio ! ...  Aaaah ! Le bio ! ...  Ca n'a pas de prix mes amis ! LOL

Une bonne crève et le délire est de la partie ! Pas besoin d'hélium , d'herbes, de résines ou autres singeries !

Les bons gros microbes sont nos amis ! Et si quelqu'un en veut, ben moi j'suis pas un radin ! Le mode d'administration restant à votre convenance !MDR

BiZ à tous et à toutes !!!

et surtout  aux crevards ... hihihi !

L'Ange Noir

23 février 2006

Texte : Noël amer

             Un p'tit texte avant que ce que j'ai ressenti ne s'en aille... Une réflexion portée sur l'esprit de Noël, des pensées qui m'ont traversé alors que je me réchauffer douillettement l'arrière train au près d'un feu de cheminée. J'ai pensé qu'il était bon de vous les faire partager et ce toujours dans la même optique, nous faire réfléchir et prendre conscience des choses...

NOEL Amer...

   

               C'est le matin de Noël... Assis confortablement dans le fauteuil en cuir du salon de mes parents, je réchauffe ma carcasse au doux crépitements des bûches jetées dans la cheminée... Là, j'aspire avec délice les effluves toxiques que consent à libérer la cigarette que je viens d'allumer. Cérémonial macabre et pourtant coutumier d'un matin de fin de semaine précédé d'un copieux petit déjeuner...

                Tout d'abord, de par habitude, je savoure le moment présent et me congratule de tant de priviléges ( repas de réveillon, famille, cadeaux, ami(e)s, etc..etc...) Mais !!!!

                 Oui ! Il y a un "mais" ! Des images se posent à moi ... Des images que tout à chacun occulte... J'ai eu la chance de faire mes courses de Noël... oui, la chance ! Bien que contre toute attente, ces dernières furent réalisées en un temps record (chose rare quand on s'y prend le 24 Décembre à partir de 16 h...oui, je sais ! Ca va hein !), elles n'en furent pas moins entachées de visions que vous et moi occultons. Lesquelles me demanderez vous ???

                  Je parle des laissés pour compte (ou  SDF, vagabonds, mendiants, clochards... appelez les comme vous le souhaitez... ), vous et moi, nous les avons vu mais nous n'avons pas voulu regarder ! Et bien moi, lassif et privilégié sur mon fauteuil, leur détresse est venu me hanter jusque là ! Chez mes parents, sacre lieu de refuge où je ne me sens inquiété de rien... Les images de gens groguis par le froid, roulés dans de vieilles couvertures et recouvert de cartons. L'image d'un homme qui console sa femme en pleures, drappés dans leurs guenilles et leurs visages souillés par la rue. La misére d'un chien et son maître, qui vous diffuse sur l'écran du miroir de l'âme, le scénario de leur triste futur proche "Qu'est ce qu'on va manger ce soir ?"...

(Je suis le premier à dire qu'ils n'ont qu'à se bouger le cul, mais là qd même ! La charité pour une jounée, ça n'a jamais tué personne ...)

                   Et bien ! Ou est l'esprit de Noël ici ? Je regarde autour de moi... je constate que cette année le sapin est absent. Hier soir, les cadeaux ont été jetés sur un carrelage désincarné de tradition. Point de crèche, point de sapin, tout au juste quelques guirlandes jetées ici et là pour faire illusion...L'illusion ! Tout le problème est là ! De nos jours, Noël c'est de l'illusion ! Une fête mercantile vidé de tout sens sinon de celui du porte-monnaie des commerçants ... C'est ça Noël pour vous ?

                    Se jeter dans les ZAC et respirer les gazs d'échappements ? Se ruer dans les magazins et se heurter à une agréssivité croissante de nos cons citoyens ? Déhambuler en pantin déshumanifié dans les rues les bras chargés de paquets et ignorer la misére qui nous cotoie de si prés ?

                    Je ne fais de procés d'intentions à personne, ce que je vous décris, je l'ai fais... Mais Noël pour moi, ça n'est pas ça ! Grandir, prendre de l'âge et mûrir est-ce se contenter d'un Noël amer ? Se rappeler de l'esprit de Noël à travers les séries qui nous sont jetées en pâture sur les chaînes de télé, comme pour nous rassasier d'un manque...? Le manque d'un esprit de NOël !

                    Moi ça m'écoeure ! Je prends devant vous l'engagement solennel qu'à Noël prochain, devant mon feu de cheminée, je m'enorgueillerai d'avoir participer au bonheur d'autrui en cette période de fête ! Je ne veux plus me contenter de me réjouir de cadeaux... je veux botter le cul du Père Noël ( symbole hégémonique du puissant coca cola américain ) qui incarne cette société de consommation à outrance ! A Noël prochain je veux rendre hommage au petit Jésus qui est venu apporter l'espoir aux hommes ! Et j'espére, le moment venu, que devant St Pierre j'aurai de jolies choses à lui narrer...

Je veux retrouver cet esprit de Noël qui gamins nous faisait tous rêver. Aujourd'hui, il agonise mais il n'est pas mort ! Il nous appartient de lui donner un nouveau souffle !

Je vous demande à tous d'y songer un moment, mon but n'est pas de vous gâcher les fêtes mais seulement de vous faire prendre conscience de la lente et inexorable dérive vers laquelle nous nous dirigeons.

C'est un signal de détresse mais aussi un message d'espoir que je tente de vous porter.

Un message d'espoir pour nous tous !

Car qui séme le bien récolte le bonheur !

Je vous embrasse tous et vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année !!!

Et enfin, j'aurai désormais toujours une pensée pour ceux qui dans la rue, ne peuvent que nous envier...

L'Ange Noir

P.S. : Pour ceux qui s'interrogent sur mon Noël, je vous remercie, j'ai passé un excellent Noël ! Non, je me suis pas fait chié et papa Noël m'a gaté ... mais c'est toujours bons de rappeler qu'à la même enseigne, on est pas tous loger !

23 février 2006

Texte : Vertige d'un songe

VERTIGE D'UN SONGE

Rencontre d'une nymphe,

puis écueil d'une réflexion...

Ses mots couchés sur un sms, après avoir arpenté les méandres de la technologie et les lymbes de mon anatomie, heurtent mon esprit.

Une pensée m'assaille, puis une autre ! ...

Les idées se bousculent.

Elles se couchent et s'empilent, se croisent et s'entrelacent.

Elles s'amassent en tas puis en Tour.

Agenouillé au sommet...

Je scrute un fond qui se dérobe en toute célérité.

Et c'est cet angoissant vertige qui me décide, ici, à vous livrer l'essence d'une bile que mes neuronnes ont régurgité.

Qui suis-je ? Celui qui est ou celui qui parait ...

Eden diabolique fleuri de ronces.

Voilà la vie !

Elle a ses rythmes ! A chacun de savoir s'il se doit de les respecter...

Je crois savoir que tout comme chacun de nous : Elle "est" et "parait".

SIMPLE, pour ceux qui la comprennent et l'acceptent.

TORTUREE, pour ceux qui refusent et s'obstinent dans leur quête.

Face à cette maîtresse...

Qui peut prétendre la tenir en laisse ?

Liquéfier l'orgueil, minéralisé par notre ego, et nous en abreuver , c'est bien là le châtiment qu'elle sait nous infliger .

Elle sait nous rouer de coups, nous maltraiter.

Elle sait nous écorcher et abîmer notre foi et nos convictions.

Incarnés pures et innocents, puis formatés par  une éducation scolaire et parentale, elle sait nous plaire ou nous blesser.

Mais...

Est ce tant bien que nous ou nos idées qu'elles vient inquiéter ? Et si sa mission était de démolir une mentalité conditionnée ?

Je suis et vous êtes cette essence éthérique et éternelle qui nous habite.

Mais nous sommes aussi ce chevalier affublé d'une armure dont les piéces qui la compose sont les idées que l'on s'est approprié.

Et la vie, en bon maître d'armes, se charge de vous délester ou de vous équiper des éléments utiles ou futiles.

En conclusion, et pour faire bref, sans tomber dans d'infinis dévéloppements, je pense que nous sommes l'être et le paraître.

Le chevalier n'est pas qu'une simple armure, et une armure seule n'est pas un chevalier.

Donc pour se connaitre ou connaitre quelqu'un, je suis convaincu qu'une introspection intégrale du chevalier est nécessaire.

Depuis l'armure jusqu'à l'âme de celui qui l'anime en passant par sa vie et ses actes.

A tous, je vous souhaite bonne réflexion !

L'Ange Noir

23 février 2006

Texte : Juger, Juges et Jugements

Mes ami(e)s je ne vous cache pas que le texte qui suit draine une certaine rage, et pour cause...

Mais voilà, tel que je l'ai annoncé dans ma préface, mon espace me sert d'exutoire ! Donc il en va de mon bien être de devoir livrer ici ce qui me ronge !

Le thème en est le jugement, et c'est bléssé que je vous écrit... non pas comme un oiseau avec une aile brisé mais bien comme un sanglier qu'on aurait fait saigner !

Juger, Juges & Jugements

Je commencerais par vous poser une question simple :

"Construiriez vous une potence pour y pendre un de vos proches ?"

Une analogie pleine de sens et qui doit vous choquer... Et chacun de se dire : "Mais non ! Jamais de la vie !" . Et pourtant...

La société, dans laquelle nous vivons, cultive l'individualisme. Elle nous conditionne insidueusement à classer les choses dans des catégories.

Oui, mais voilà...  Peut-on se permettre la même chose avec les gens ?

Non, non et NON ! Ne participez pas à cette déshumanisation !

Chacun est libre de penser et d'avoir ses opinions, c'est un  droit ! Oui, mais un droit implique nécessairement un devoir (en alchimie, c'est la Loi de l'échange équivalent). Aussi, il vous incombe de tolérer la différence et de respecter autrui.

Certains me répondront : "Moi, je m'en balance de ce que pense les autres !". Et vous avez bien raison ! Ne vivez JAMAIS pour les autres, vivez pour VOUS. Il en va de votre BONHEUR !

Oui mais ... Car il y a un "mais" ! Pouvez vous rester insensible à l'opinion d'un(e) AMI(E). En ce mot "Ami", j'entends bien plus qu'un copain ou une connaissance. Une connaissance n'en parlons pas, ça n'en vaut pas la peine.

Un copain (littéralement : celui avec qui on partage son pain) est un compagnon ponctuel pour diverses activités, voilà tout.

Un(e) AMI(E) par contre...   Ethymologiquement c'est celui (ou celle) avec qui on partage son âme. Il ou elle nous apporte le bien le plus PRECIEUX qu'il soit : il ou elle nous aime pour ce que nous sommes, en entier, pour le bon et la mauvais. A ses côtés on a peur de rien, on peut se confier (sans être juger...). On peut s'abandonner et être qui on est, le personnage de scène ou celui qu'on a enfoui. La limite avec l'amour est mince à vrai dire, et je pense sincérement qu'on AIME un(e) ami(e).

Vous savez tous ce qu'on dit :

" Si on ne choisit pas sa famille, on choisit ses ami(e)s"

En  effet, on les choisit ses ami(e)s ! Pourquoi ? Parce que c'est nous qui les reconnaissons. Ceux qui sont dignes de recevoir et de partager ce que nous sommes, ce que nous vivons et ressentons.

Donc, en ce qui me concerne, mes ami(e)s sont encore plus proches de moi que ma famille. ( Spéciale dédicace à mon "poulet" Marco, mon ami pour la vie. Un homme au grand coeur et à la belle âme, à qui je pourrais TOUT confier jusqu'à ma vie... A Toi, mon poulet : je t'aime mon ami !)

Pour en revenir au thème de ce texte :  Jugeriez vous un ami ? Pour y répondre, je vous demande de vous remémorer la question avec laquelle j'ai commencé...

Et là, vous vous dites : "Vu comme ça, non évidemment !" . Et bien, figurez vous que ça existe ! Il y en a qui se permettent ce luxe ! Dieu pardonne tout le monde, mais certaines personnes s'octroient le droit de juger leur prochain et même : leurs ami(e)s...

J'ai une quantité infinie d'insultes pour cette personne... mais bon ! Mon espace perso s'il est un exutoire, n'est pas étalage de vulgarité ! Et TOI, oui TOI (tu te reconnaîtras !)  Si par bonheur, tu avais sous tes yeux ces mots, j'espère  que tu rougis de honte ! Et tu sais ,aussi, désormais qu'en ami je ne te considére plus !!!!

Déchu d'un sommet où je t'avais hissé trés haut. Je te laisse là !

Là ! A tes mots qui ont dépassés tes pensées et trouvés mes maux...

Pendu sur la potence érigée des mains d'un "ami ", j'ai la rage ! C'est la haine qui me caline aujourd'hui . Une "colère" avec laquelle j'avais divorcée pour papilloner avec sa rivale la "paix". Cette garce se lassera, je le sais, et j'en connais le prix. C'est la perte de mon bourreau, ce vilain, et de sa fellonie.

A vous tous qui avez des  ami(e)s, sachez cela !

Un(e) ami(e) trahi(e),

C'est un ami(e) perdu(e) pour la vie !

L' Ange Noir

23 février 2006

Philosophie : La Force / Le Côté Obscur

Bienvenue à toi qui cherche la vérité !

Il semble, mes ami(e)s, que certains d'entre vous soit dans la réflexion, que mes définitions succintes de la Force et du Côté Obscur ne vous posent plus de questions qu'elles ne vous apportent des réponses...

Tout cela est tout à fait normal, et se poser des questions permet d'avancer ! Sachez que la vie (ou vivre sa vie) consiste à assembler un puzzle. Ses pièces sont disséminés dans le dédalle des informations qui vous entoure...

Bref ! Ne compliquons guère plus les choses, c'est un autre débat !

Attention ! Accrochez vos ceintures ! Je m'apprête à vous livrer ce que certains qualifieront de déchirure extra-mentale, et d'autres de sage philosophie. Quoiqu'il en soit, surtout, SURTOUT ! Ne vous découragez pas de votre niveau de compréhension ! Les mots et les phrases que vous vous apprêtez à lire, imprimeront votre subconscient d'une façon ou d'une autre, à jamais. Certains y veront la lumière tracée dans le noir. D'autres un sombre brouillard ne menant à rien. Pour ces derniers, il vous faut savoir que la lecture de mes idées restera là ! Quelque part dans votre esprit à mûrir comme un bon fruit sous serre agricole. Alors, le jour il où sera mûre, il se décrochera tout seul et viendra vous éclabousser de sagesse.

Philosophie

de la Force et du Côté Obscur

La Force et le Côté Obscur ne sont pas opposés, ni contraires. Ils sont complémentaires et interdépendants, les deux faces d'une même pièces; et par conséquent sont forgés dans le chaudron des Valeurs !

Et la plus importante de toutes : la Noblesse (ou moralité).

Et oui ! Si nos ancêtres étaient des "barbares", ils n'en étaient pas moins nobles dans leur moralité.

Nous, soit disant civilisés, avons perdu tout sens de l'honneur et du respect !

C'est pourquoi, même si cela peut paraître élitiste ou idéaliste, ce que je vous propose en vous initiant à la Force et au Côté Obscur, c'est avant tout de retrouver la Noblesse, des valeurs, un code de conduite... Bref ! Une humanité qui nous fait défaut...

La Force c'est quoi ?

La Force c'est la vie de couple, la vie à deux. Le choix qui s'est imposé à certains pour vivre heureux. Mais c'est surtout le schéma idyllique et conceptuel gravé dans l'inconscient collectif et imposé par la société comme seul et unique voie du bonheur.

Si vous vivez votre amour tel que Spinoza le conçoit ( J'aime l'autre car il est ce qu'il est, et le simple fait que celui-ci existe me donne de la joie), à ceux là, je leur adresse toutes mes félicitations ! Vous avez trouvez chacun la bonne personne et vivez votre amour de la bonne façon. C'est à dire sans possesion, sans concessions, sans frustrations, sans abnegations... tous ces foutus mots qui finissent en "ions" et qui ne sont que la signalétique de l'autoroute de la perdition !

Pour les autres, posez-vous les bonnes questions ! Les conneries que l'on vous raconte sur les concessions sont un chemin qui ne vous ménera jamais au bonheur.

Un bonheur n'est pas concédé. Jamais ! Un bonheur se vit, un bonheur on en jouit.

Ceux qui se targuent d'être sur la bonne voie, ceux qui disent : "moi, je cultive La Force !" et qui pratiquent, au jour le jour, ces mots en "ions"', ceux-là n'ont rien compris !

La Force c'est un mot joli, qui séduit, mais le sens profond il faut l'avoir saisi !

La Force c'est un partage, une communion, c'est être en phase avec son (ou sa) partenaire. C'est l'aimer pour ce qu'il est, tout simplement, tout entiérement, avec ses qualités et ses défauts.

C'est le respecter en tout et pour tout, être en harmonie avec ses envies ou les comprendre sans parler.

Cette personne est là, pour vous tous ! Un jour, oui un jour. Dans cette vie ou une autre, elle saura vous trouver.

L'Amour ne se cherche pas et l'espoir le fait fuir !

L'Amour vous trouve et le désespoir  ( l'abscence d'espérance)  l'attire; seul ceux qui savent jouir du moment présent et de tout ce qui nous entoure l'intéresse !

Le Côté Obscur c'est quoi ?

Le Côté Obscur c'est le célibat, la vie tout seul... Enfin presque ! Cette "solitude"  est mise à sac par la famille, l'amitié (amitiés coquines incluses) et les aventures d'un soir.

Toutes ces personnes dont vous pouvez jouir et avec lesquelles vous avez tant de choses à partager.

Pourtant ces personnes (famille et ami(e)s uniquement) sont délaissées bien souvent dans la Force. Le bonheur partagé avec l'être aimé méne bien souvent à l'autarcie...

Si vous vivez seul, vous pouvez être heureux et c'est le but du Côté Obscur ! Car seul, il faut également savoir jouir des autres et de ce qui nous entoure, c'est primordial.

En agissant ainsi, alors vous arpentez déjà la voie expresse du bonheur.

Vous qui avez fait d'autres choix que de vous investir dans des histoires "d'amour" .

Vous avez privilégié un métier, une passion, les voyages, ou je ne sais quoi d'autres...

Bref ! La vie vous a imposé le célibat mais vous avez su profiter de la vie autrement, tout en véhiculant LES valeurs. Félicitations ! Votre destin est mené à bien, et vous êtes un terreau fabulleux pour l'Amour, vous avez un vécu et une appréhension de la vie qui ne peuvent que le séduire.

Attention ! Ne nous y trompons pas ! Le Côté Obscur sous son nom fallacieux, n'est pas une incitation à la débauche ou à la boucherie ! Et encore moins à la soustraction de soi aux nobles valeurs : le respect, l'honneur, la morale, la sincérité. Elles sont le  socle de l'humanité. Ecartez les et vous vous rapprocherez de l'animal !

Le Côté Obscur est une alternative au bonheur recherché par tout à chacun.

Il démolit le concept "unique" de vie heureuse en couple.

C'est une incitation à sublimer vos vies par la jouissance de chaque chose et de chaque instant, c'est un bonheur désespéré.

En Conclusion ?

Il vaut mieux : avancer à tatons sur un chemin brumeux du Côté Obscur où l'on distingue à peine une lueur;

que : rouler à pleine vitesse sur l'autoroute de la Force et prendre un carton.

A bon entendeur , SALUT !

P.S. : Ne jugez pas vos frères et soeurs de la Force ou du Côté Obscur, vous êtes sur la même pièce, rappelez vous !

Vous avez trouvé le bonheur de façon différentes, voilà tout !

Quant à ceux qui vivent dans l'espoir "de" , et bien à ceux là, je leur souhaite bon courage !!!!!

Publicité
Publicité
1 2 > >>
UN ANGE DECHU PARMI TANT D'autres...
Publicité
Publicité